Quand les lumières s’effacent et laissent leur place au soir,
Les ombres alentours rôdent et s’installent en maître,
Se cachant sous les lits, passant par la fenêtre,
Soufflant sur les lueurs, pour inviter le noir.
Marchand de sable ou pas, il suffit de vouloir
Que ce monde surprenant envahisse tout son être.
Ainsi paupières fermées, le corps va disparaître.
Errer, vagabonder, le cœur emplit d’espoir.
Ressemblant à une trêve dans cette vie de labeur,
Ce tourbillon sacré peut se vêtir de peur :
« Venez ! Fantômes d’horreurs, tentez de m’effrayer ! »
« Plongez dans mon royaume au matelas de songes !
Vous n’aurez que mon ombre ! Car mes rêves enchantés
Saupoudrés de mystères, sont les forces qui vous rongent ».
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