Allongée sur mon lit, je fixe le plafond
Une rosace de stuc dessine des méandres
Entrelacs fleuris où je plonge sans scaphandre
M’abandonnant au suc de ce ramage sans fond
Alors mon corps s’oublie et je pars au delà
Les limites s’estompent, la matière devient leurre
Je suis une fleur de plâtre qui embrasse ses sœurs
Jusqu’à devenir talc, poussière aux mille éclats
Et quand le vent se lève, je voyage avec lui
Traverse toutes les contrées, et le jour, et la nuit,
Parsemant le chemin de doux et blancs flocons
Et quand le rêve s’achève, il reste témoignage
Délicatesse vécue et sublime bagage
Pour l’univers plus cru d’un monde sans illusion
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