Par AVRIL
L’eau. Quel mot. Il peut vouloir tout dire comme il peut ne rien signifier. Vitale et mortelle, tel un paradoxe, l’eau va et vient. Visitant les nuages et flirtant avec les lacs, les rivières, elle n’est jamais là même. A la base fluide et limpide, elle se transforme sous l’effet du froid en un triste bloc de glace. Se diluant seule ou dans un verre d’alcool, elle atténue force et brûlure liées à l’agressivité d’autres liquides. En s’énervant, l’eau s’envole et disparaît. Pour mieux revenir. Et même dans son état naturel elle peut nous donner chaud ou froid. Bien qu’elle nous noie dans ses profondeurs les plus sombres, nous ne pouvons pas nous passer d’elle les jours d’été venus. L’eau. Vitale mais mortelle, tel un paradoxe. Bien qu’elle soit source de vie, elle tue de plus en plus, de jour en jour. Comme si un amour impossible se nouait entre tout mammifère et la matière.
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