Mai 2013
Elle se réveilla doucement et lentement , elle se sentait bien, reposée de sa nuit. Alors qu'elle s'étirait, elle réalisa peu à peu qu'il n'était plus là et son lourd fardeau qui pesait au creux de son cœur revint lui hacher l'âme avec une violence qui lui coupa le souffle le temps d'une fraction de seconde mais assez pour la plonger dans un profond désarroi. Péniblement, elle se leva, alla se passer sur le visage un peu d'eau froide, c'est à cet instant qu'elle réalisa qu'hier soir elle avait pleuré. Ses yeux étaient encore gonflés, ses lèvres, son nez, toute sa figure étaient encore marqué par le chagrin. Elle se passa beaucoup d'eau froide, espérant ainsi effacer un peu de sa tristesse, le temps d'une toilette , le temps d'un instant...l'eau la réveilla tout à fait, cette fraîcheur lui fit du bien elle se plaisait à croire que sa tristesse coulait et tombait dans le siphon avec l'eau.
Toujours dans son illusion elle alla se faire un petit café d'un pas gai et presque convaincant, en posant sa cafetière sur son feu, elle se rappela qu'elle partagera son petit déjeuner avec personne, mais secoua la tête, il était temps de se reprendre, assez de lamentation, il fallait avancer. Elle alla jeter un coup d'œil par la fenêtre, le temps était maussade, mais un léger rayon de soleil naquit et lui donna du baume au cœur, elle prit cela pour un signe. Le bruit de la cafetière sur le feu l'ôta de ses rêveries, elle se servi une tasse, alla se choisir un biscuit et revint vers la fenêtre. Les yeux perdus dans le vide, elle se força de ne pas penser à lui, en vain. Tout lui faisait penser. Tout. Pourtant elle se sentait la force de parvenir à vivre sans lui, une once de liberté, de soulagement l'aidait à avoir envie d'aller de l'avant. C'était comme si chaque gorgée de son café était une potion magique qui l'aiderait à se sentir plus forte, plus heureuse et moins dépendante de lui. Il fallait qu'elle s'en sorte, de toute façon, elle n'avait pas le choix et puis, elle ne voulait pas sombrer dans la mélancolie à cause de lui, ce serait lui donner trop d'importance, en se servant une autre tasse, elle commença à énumérer tous ses défauts, toutes les petites choses qu'elle n 'aimait pas chez lui, une façon comme une autre de commencer à le détester et pourquoi pas à l'oublier...mais une fois encore, se souvenir de cela l'amenait à se souvenir de lui et des choses qu'ils avaient partagés ensemble, des anecdotes, des souvenirs, elle se rendit compte très vite que c'était une très mauvaise idée, et tenta tant bien que mal de chasser toutes ces idées. Elle décida qu'il était temps d'arrêter de rêvasser. Elle posa sa tasse et alla prendre une douche. L'eau chaude qui coulait sur son visage lui rappela les larmes qu'elle avait versées hier soir, elle se dit à cet instant que ce sera long, très long, et beaucoup plus dur qu'elle ne l'avait imaginé. Elle réalisa aussi à quel point elle l'aimait, et cela la surprit autant que la désespéra.
Le récit est haché, presque brutal dans son déroulé. le style manque encore de construction, peut-être un meilleur usage de la concordance des temps pourrait y aider, sinon bravo de commencer quand même.
RépondreSupprimerc est pas mal mais ya encore beaucoup de boulot...
RépondreSupprimerkeep working.