VOILÀ L'HEURE












Bruno Mizapar
Juin 2013


Tristesse embrassant ce qu'enlise le miroir
Je me noie dans l'onde émouvante de ce charme
Silencieux et mourant plein de vagues larmes
En l'ombre amer où sombre l'amertume noire

Voilà l'heure où pleure en douceur ce doux regard
Au leurre si clair qui de heurts en heurts renvoie
Ce songe où s'enlacent dans un troublant émoi
Nos cœurs aujourd'hui las d'une rancœur sans phare

Depuis lors je siège au rempart de l'espoir
Puisant tout l'or bleu de l'horizon pour te voir
Veillant aux regrets qui se livrent en silence

Dans ces yeux d'un clair si gris au ciel d'anges sages
Je cache un missel dont je referme les pages
Vers ce sépulcre où elle est endormie d'absence



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