Christine Lemaire
De vagues en vagues
Un nouveau temps de brume
Aux parois glacées
Une photo traîne un regard
Un mystère respire en secret
Une image décalée de l'homme
Le cœur a sa mémoire
De phares en phares
De lumières en grisailles
De grisailles en lumière
Nos mains tremblent
Quelques peurs habillées
Naguère un preux chevalier
Chevauchaient les étés
Poupée de porcelaine au front ébréché
Ramassé au bord d'un chant pleuré
Qui es-tu toi qui te souviens ?
Toi qui prose les livres dans les cris
Qui expose les anathèmes
Au soleil de tes midis
Qui sommes nous ?
Nous qui pêchons nos fables dans les rivages
Dans l'océan de nos délires
Noyés, apitoyés
Fatiguées nos épaules incertaines
Se reposent dans la fièvre
Dans ces lacs sombre où tout s'ébroue
Même le sourire des anges.
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